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Flamme olympique : Bilan de son arrivée à Marseille les 8 et 9 mai

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Marseille était à l’honneur ces deux derniers jours, avec l’arrivée sur son Vieux-Port de la flamme olympique mercredi 8 mai. De nombreuses animations étaient prévues, et le monde entier avait les yeux fixés sur la France.  

Des festivités qui se sont déroulées presque sans débordement 

Ce mercredi 8 mai, Marseille a accueilli la flamme olympique. 230 000 personnes environ selon la mairie étaient présentes sur le Vieux-Port lorsque la flamme a atteint la terre ferme, et presque 6 millions de téléspectateurs ont suivi la cérémonie en direct sur TF1 et France2. Les festivités se sont déroulées majoritairement sans débordement majeur. 

22 personnes ont été interpellées durant la journée, mais les 8000 membres des forces de l’ordre mobilisés ont réussi à maintenir le calme. Ouest-France a tout de même signalé l’usage de gaz lacrymogènes vers 21H15 rue de la République, sans que la cause n’en soit révélée. 

La Patrouille de France a aussi fait parler d’elle. Tandis qu’elle effectuait son spectacle aérien dans le ciel marseillais, les personnes présentes ont cru la voir afficher le drapeau russe. Il ne s’agissait que d’un effet d’optique lié au placement des avions, mais la vidéo à l’origine de cette impression a enflammé la toile médiatique. 

Un millier de manifestants anti-JO 

Environ un millier de manifestants anti-JO étaient présents. Ceux-ci reprochent aux Jeux d’être un désastre écologique, avec des conséquences sociales épouvantables. Parmi les slogans affichés sur leurs pancartes, on peut lire “JO de riches » ou encore « Pas de quoi être fier ».  

Les contestataires reprochent aussi aux organisateurs des Jeux de ne pas avoir exclu Israël de la compétition, le pays étant accusé par beaucoup de commettre un génocide contre la Palestine. L’Afrique du Sud est citée comme exemple, sachant qu’à l’époque de l’apartheid le pays n’avait pas eu l’autorisation de participer à la compétition.  

Une surprise qui n’a pas ravi tout le monde 

En plus de ces incidents mineurs, le véritable temps fort majeur de la journée qu’est l’allumage du chaudron olympique n’a pas satisfait tout le monde. Après le premier relayeur Florent Manaudou et l’athlète paralympique Nantenin Keïta, ce n’est autre que Jul qui a récupéré la flamme et a eu l’honneur d’allumer le chaudron. 

Cette surprise a suscité de vives réactions. Tandis que le Premier Ministre Gabriel Attal semble satisfait de ce choix, comme il l’a exprimé à travers un Tweet qui reprenait la phrase typique du rappeur Le J c’est le S, d’autres ont reproché cette décision. Certains condamnent d’une part la culture violente du rap qui ne correspond pas à ce qu’on veut transmettre avec les Jeux, d’autre part que ce ne soit pas un sportif qui ait eu l’honneur d’allumer le chaudron.  

Un concert compliqué 

Le concert ensuite prévu pour clôturer la journée ne s’est pas non plus déroulé comme prévu. Les fameux rappeurs marseillais Alonzo et Soprano ont en effet commencé avec 40 minutes de retard. Le nombre de personnes présentes étaient trop important, des mouvements de foule ont empêché la représentation de débuter dans les temps. Il a tout de même eu lieu, mais des spectateurs ont du être évacués pour assurer son bon déroulement. 

Le début du trajet

Le jeudi 9 mai, la flamme a commencé son réel “Tour de France”. Le thème de la journée était vraisemblablement l’OM. De nombreux porteurs, comme le rappeur Soprano ou l’ancien footballeur Basile Boli, se sont relayés tout au long de la journée dans Marseille pour son parcours. Didier Drogba, ancien footballeur, a allumé le chaudron olympique dans le stade Vélodrome pour clôturer cette première journée à 19h30.  

 

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La flamme commence ainsi son parcours, qui passera par les iles, les petites et grandes communes de toute la France, avant de finir à Paris pour le commencement des Jeux. 

 

Crédit photo : © Ververidis Vasilis